Depuisle 1 er janvier 2022, la France a pris la présidence du Conseil de l’Union européenne (PFUE) pour six mois, avec l’objectif de développer « une Europe plus solidaire et plus souveraine ». Cette présidence sera l’occasion de porter les grandes orientations françaises en matière de recherche scientifique et d’innovation (R&I), à l’échelle européenne.
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DuBrexit aux élections européennes de 2019, en passant par la qualification de Marine Le Pen pour le second tour de l'élection présidentielle de 2017, les partis nationalistes-identitaires ont le vent en poupe dans toute l'Union européenne. Au-delà des discours, ces partis ont réussi à construire une représentation du monde excluante, mais cohérente, répondant aux
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Annoncées le 24 janvier dernier par Nicolas Sarkozy, les priorités de la double présidence française du G8 et du G20 apparaissent particulièrement ambitieuses réforme du SMI, régulation du prix des matières premières, réforme de la gouvernance politique mondiale, avancées pour le développement, approfondissement du dialogue avec l’Afrique au G8... Si le Président s’en tient à des résultats purement formels, ses objectifs en termes d’image et d’éclairage médiatique sont d’ors et déjà atteints. Mais pour réellement porter ses fruits sur le fond, l’agenda de la présidence française doit être recentré, donner la priorité à la réforme du G20 et à la résolution des difficultés européennes. SYNTHESE Le Président de la République a annoncé lundi 24 janvier les priorités de la double présidence française du G8 et du G20, que notre pays assurera en 2011, avec en point d’orgue le sommet de Cannes en novembre. L’agenda français est d’une rare ambition. Il pose sur la table l’ensemble des enjeux de régulation face aux dérèglements actuels de la mondialisation. Il se fixe trois axes d’action 1. Protéger C’est l’idée d’une poursuite de la montée en puissance du FMI, non seulement comme pompier de la crise intervention pour aider les Etats en difficulté, mais aussi comme architecte de la régulation et comme policier pour surveiller et prévenir les déséquilibres. C’est aussi l’idée de règles pour protéger des dérives spéculatives de la finance internationale - élaboration d’un code de conduite, confiée au FMI, pour contrôler les mouvements de capitaux, dont la volatilité, accrue par les politiques monétaires très accommodantes de certains pays, notamment les Etats-Unis quantitative easing II, se traduit par des afflux de capitaux déstabilisants dans les pays émergents ; - régulation des marchés spéculatifs des matières premières, et notamment des produits alimentaires, qui menacent de dégénérer en émeutes de la faim ; - poursuite de la régulation bancaire. C’est enfin l’idée d’un socle de protection sociale universelle. 75 % de la population mondiale ne bénéficie pas d’un plancher de garanties sociales minimales lui permettant de faire face aux risques de la vie. L’objectif est de définir un paquet de garanties de base pour les pays les moins avancés, dont le financement serait assuré par la communauté internationale. La réflexion a été confiée à un groupe de travail présidé par Michelle Bachelet, l’ancienne présidente du Chili. 2. Coordonner À enjeux mondiaux, politiques mondiales la globalisation nécessite la coordination des politiques économiques. Il y a la coordination budgétaire. Elle a très bien fonctionné pendant la crise, et la relance mondiale coordonnée – première manifestation d’un keynésianisme mondial » – a permis d’éviter un scénario de spirale dépressive de type 1929. Mais elle s’essouffle aujourd’hui les Etats-Unis, qui continuent de soutenir leur économie via des injections massives de dépenses publiques, reprochent aux Etats européens leur cure sévère d’austérité qui risque de casser la fragile esquisse de reprise économique – mais ces Etats sont surendettés et une politique budgétaire accommodante au sein de la zone euro pourrait précipiter une crise systémique des dettes souveraines européennes. Il y a aussi la coordination monétaire. Le G7 assurait cette fonction par le passé, lorsque les grandes monnaies étaient le dollar, le yen et l’euro. Mais il est devenu trop étroit. Le yuan chinois est un nouvel acteur monétaire majeur, et le principal problème actuel il est massivement sous-évalué du fait d’un ancrage monétaire artificiel au dollar, offrant des gains de compétitivité indus aux exportations chinoises et provoquant d’importants déséquilibres des balances commerciales, avec notamment d’énormes surplus chinois gagés sur des déficits massifs américains. La réaction monétaire américaine est également non-coopérative avec le quantitative easing II, elle tente de susciter une dépréciation du dollar pour améliorer sa compétitivité externe, au risque de déstabiliser les économies émergentes inondées de capitaux spéculatifs en provenance des Etats-Unis. La volonté est de faire du G20 la nouvelle instance de régulation du système monétaire international, même si à l’inverse du G7, sa composition paraît un peu large certains pays membres Indonésie, Inde, Turquie, Arabie Saoudite, Afrique du Sud ne sont pas concernés directement. 3. Innover La présidence française s’intéresse aux financements innovants. L’idée est de trouver des ressources nouvelles pour financer les biens publics mondiaux, le développement, le climat. Une première mondiale symbolique a été réalisée avec la taxation des billets d’avion. La France pousse dans cette logique une taxation sur les transactions financières. La présidence française cherche aussi à développer le droit de tirage spécial DTS. Le DTS, panier monétaire composé du yen, de l’euro, du dollar et de la livre, est une monnaie de réserve internationale. La montée en puissance du DTS permettrait de limiter la suprématie du dollar dans la système monétaire international. Cela nécessite de réajuster sa composition pour y intégrer la nouvelle monnaie forte du système, le yuan qui n’est aujourd’hui pas librement convertible. L’agenda français est particulièrement ambitieux. Il se heurte à de nombreuses réticences sur chacun de ses points. Les résultats seront-ils au rendez-vous ? Tout dépend des objectifs. S’ils se limitent aux enjeux de politique domestique, avec la prochaine élection présidentielle en ligne de mire, alors les résultats devraient être probants. Ils seront formels faste médiatique du G20 de Cannes, scansion de l’année à travers une série d’évènements G20 G20 drogues, G20 produits alimentaires, G20 chefs d’entreprise…, excellent coup de communication avec les missions confiées aux grands leaders du G20 Cameron, Medvedev, Merkel/Calderon, qui rapporteront au président du G20 à Cannes, plaçant Nicolas Sarkozy en coordonateur des grands de ce monde. Si, à l’inverse, on s’intéresse aux objectifs de fond pour progresser dans la gestion des affaires du monde, alors le risque sera d’avoir privilégié la forme au détriment du fond. On l’a vu sur l’Union pour la Méditerranée lors de la présidence française de l’Union un énorme succès médiatique avec un sommet des chefs d’Etat méditerranéens spectaculaire au Grand Palais le 14 juillet 2008, un fiasco sur le fond avec une initiative mort-née qui n’a pas réussi, deux ans après, à simplement boucler la mise en place de son secrétariat administratif… Pour éviter la paralysie sur le fond, plusieurs correctifs seraient utiles - le recentrage sur deux ou trois vrais enjeux, sur lesquels la présidence pourrait concentrer son énergie politique le système monétaire international, les prix alimentaires, le socle de protection sociale universel ; - la priorité absolue donnée à la réforme du G20 le G20 est une institution faible faible capacité décisionnelle unanimité ; faible capacité de mise en œuvre pas d’instrument financier, pas d’instrument juridique, pas même de secrétariat administratif – même si les institutions financières internationales, singulièrement le FMI, jouent le rôle de bras armé du G20, il a pu fonctionner en temps de crise où la volonté collective l’emportait, il est menacé de paralysie en période post-crise où les intérêts nationaux divergents reprennent le dessus – au même titre que le G7 ces deux dernières décennies ; - une résolution des difficultés et irritants européens difficile pour une présidence européenne du G20 de prétendre imposer ses vues au monde si le désordre règne au sein de l’Europe. Trois points sont à traiter la crise de la dette européenne, la nécessité de travailler à des accords européens pour relayer les idées de la présidence, la sur-représentation européenne dans les instances internationales. NOTE Nicolas Sarkozy a présenté, dans une conférence de presse le 24 janvier, les priorités da la France, qui préside en 2011 le G8 et le G20. Le Président français espère, dans ce cadre mondial, rééditer sa performance à la présidence de l’Union européenne, en 2008, où son volontarisme avait, à plusieurs reprises, fait la différence. La séquence dans laquelle se déploie la présidence française est toutefois délicate. L’agenda de régulation de la France, très ambitieux, risque de se heurter à un obstacle dirimant les limites de la gouvernance du G20, et plus globalement de la gouvernance internationale. 1 - L'ANNEE 2011 UNE SEQUENCE DELICATE POUR LE G20 1. 1 - UN HERITAGE COMPLIQUE LA PERTE DE VITESSE DU G20 Pendant la crise financière, le G20 a montré son utilité. Sa légitimité est forte il réunit les chefs d’Etat des vingt principales économies de la planète, développées et émergentes, qui représentent 85 % de la population mondiale – là où son prédécesseur, le G7, s’était transformé en club occidental. Son efficacité a été incontestable. Fort de son caractère de club informel, il a pu se réunir et décider vite. Le G20 a joué un rôle crucial pour juguler la crise, éviter la faillite du système financier international et éviter qu’une spirale dépressive de type 1929 ne se mette en place. Il a notamment permis, au cours de l’année 2009 la coordination des plans de relance budgétaire, le renforcement du FMI comme pompier des Etats en difficulté mais aussi comme instrument de surveillance des déséquilibres financiers internationaux, une amélioration de la régulation bancaire et un début de contrôle des hedge funds, une lutte accrue contre les paradis fiscaux… Mais l’année 2010 a marqué un net essoufflement du G20. Au sommet de Toronto, et plus encore de Séoul en décembre dernier, les résultats tangibles ont été minces. La sortie de crise entraîne un affaiblissement de la dynamique collective, au profit d’un retour des intérêts nationaux des Etats. En 2011, la question de l’utilité du G20 en situation post-crise est posée. Le G20 ne va-t-il pas subir le même sort que le G7 il y a vingt ans, utile pendant les crises du dollar au milieu des années 80, mais largement inadapté pendant la phase plus stable qui a suivi ? 1. 2 - UN CONTEXTE INTERNATIONAL DIFFICILE DES DIVERGENCES CROISSANTES AU SEIN DU G20 Les politiques budgétaires, après les efforts de relance coordonnés pendant la crise, ont repris leur liberté nationale. Les fondamentaux divergent d’ailleurs fortement. Les Etats-Unis ont opté pour le maintien d’une politique de relance très dynamique, mais ils n’ont aucune difficulté à ce stade à se refinancer sur les marchés. Ils demandent aux Etats européens de ne pas renoncer au soutien conjoncturel, mais les Etats européens sont contraints à l’austérité par leur surendettement. Quant aux pays émergents, qui ont renoué avec une croissance forte, en particulier la Chine, ils ne peuvent guère maintenir une politique budgétaire expansionniste en raison des tensions inflationnistes fortes qui pèsent sur leurs économies. Le keynésianisme mondial », mis en place pendant la crise, s’estompe. La résorption des déséquilibres globaux » se heurte aussi à des intérêts divergents la Chine ne veut pas réévaluer le yuan qui dope ses exportations, quitte à provoquer des déséquilibres commerciaux abyssaux notamment avec les Etats-Unis ; les Américains veulent continuer à déprécier le dollar via leur politique monétaire de quantitative easing, quitte à projeter des flux de capitaux massifs déstabilisants dans les pays émergents ; l’Union européenne cherche un level playing field monétaire introuvable… Une signature des accords OMC de Doha d’ici le G20 de Cannes est peu probable. Les contentieux commerciaux demeurent persistants, notamment entre les Etats-Unis et la Chine. La politique commerciale chinoise, en matière industrielle, monétaire ou de droits de propriété intellectuelle, est un irritant majeur. Certains analystes, comme Ian Bremmer, président du Groupe Eurasia, en viennent même à craindre une paralysie du G8 et du G20 en un G zéro ». Il sera en tout cas délicat d’ouvrir le G20 de Cannes dans un climat apaisé. 2 - LA PRESIDENCE FRANÇAISE UN AGENDA DE REGULATION TRES AMBITIEUX Les priorités de la Présidence françaises du G8 et du G20, qui viennent d’être annoncées, étaient connues depuis quelques semaines réforme du système monétaire international, régulation du prix des matières premières, réforme de la gouvernance politique mondiale, avancées pour le développement, approfondissement du dialogue avec l’Afrique au G8. Elles frappent par leur ambition et leur exhaustivité. 2. 1 - LA DIFFICILE REFORME DU SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL SMI Le G20, sous l'impulsion de la France, a accepté à Seoul de réfléchir à un SMI plus stable et plus résistant » d’ici Cannes et a mandaté le FMI et un groupe de travail des ministres des finances pour y travailler. Nicolas Sarkozy vient d’annoncer qu’Angela Merkel et Felipe Calderon le président mexicain coprésideraient le groupe de travail sur la réforme du FMI. Le débat sera inauguré fin mars par un séminaire en Chine. La France compte explorer trois pistes 1. La coordination des politiques monétaires et de change. L’idée est que le G20 dans le cadre euro-dollar-yen-yuan prenne la suite du G7, qui assurait cette coordination entre le dollar, l’euro et le yen. La question centrale est évidemment celle du yuan, sous-évalué de manière volontariste par les autorités chinoises, à travers un ancrage monétaire peg artificiel au dollar. 2. La régulation des flux de capitaux internationaux. Une réflexion s’est engagée depuis Seoul sur les mesures de régulation possibles, notamment assurantielles, en cas de fortes spéculations entraînant des afflux et retraits massifs de capitaux. Le Brésil, par exemple, a mis en place une taxation des flux entrants de capitaux, pour limiter les investissements spéculatifs sur son territoire. Le G20 a confié au FMI l’élaboration d’un code de conduite visant à assurer le contrôle des flux de capitaux. Le renversement de doctrine est patent jusqu’à la crise, le FMI défendait la libéralisation totale des mouvements de capitaux internationaux. 3. Le renforcement des DTS. Pour rééquilibrer le SMI, dominé par la prévalence du dollar, Paris est particulièrement intéressée par un recours aux actifs de réserve internationale, comme les Droits de Tirages Spéciaux DTS, dont la valeur est déterminée chaque jour au FMI par un panier groupant les quatre grandes monnaies de réserve internationales dollar, euro, yen et livre. L’objectif serait de renforcer le rôle du DTS, en y intégrant notamment le yuan. La réforme du SMI est un enjeu crucial. L’instabilité des changes est un problème depuis la fin du système de Bretton Woods en 1971, mais la guerre des devises » qui a cours aujourd’hui en raison de l’impact de la crise économique le rend particulièrement aigu. Les efforts de compétitivité nationaux sont sans commune mesure avec les gains concurrentiels qu’un Etat peut obtenir en manipulant sa devise. La place du dollar dans le SMI, qui peut être jugée anachronique aujourd’hui dans un monde devenu multipolaire, alimente de fortes tensions internationales, l’accumulation de réserves de change des pays émergents correspondant aux déficits des paiements courants des Etats-Unis. Les 19 économistes invités à l’Elysée le 6 janvier dernier ont ainsi jugé utile un débat sur les monnaies de réserve. Pour Joseph Stiglitz, très critique de la politique de dévaluation compétitive » de la Fed, le SMI actuel est une anomalie ». Cela dit, les négociations sur cette question s’annoncent des plus difficiles pour Paris. L’Allemagne elle-même a fait part de son scepticisme sur les options avancées. Son Ministre des finances, M. Schaüble, insiste sur le fait qu’une évolution du SMI vers un système multipolaire ne peut fonctionner que si elle est progressive et accompagnée par les marchés. Le Président Obama n’a pas caché une certaine irritation, lors de la venue de Nicolas Sarkozy le 10 janvier dernier, face à la remise en cause de la suprématie du dollar les Etats-Unis souhaitent au contraire un front transatlantique pour faire bouger la Chine sur le yuan. L’hypothèse d’une inclusion du yuan au sein du panier de monnaies composant les DTS ne fait pas non plus l’unanimité, en premier lieu chez les Chinois. 2. 2 - LA LUTTE CONTRE LA VOLATILITE DES PRIX DES MATIERES PREMIERES La France vise toutes les matières premières, qu’elles soient énergétiques, agricoles ou autres métaux, terres rares. Les organisations internationales compétentes ont été sollicitées pour réfléchir à la régulation de ces marchés. Au-delà de la réflexion que le G20 a souhaité lancer à Seoul sur la volatilité des prix de l’énergie, notamment du pétrole, Paris souhaite obtenir des résultats sur la régulation des marchés de dérivés des matières premières et la lutte contre la volatilité des prix des matières premières agricoles. Nicolas Sarkozy a annoncé dans sa conférence de presse qu’il confiait au Premier ministre russe Dimitri Medvedev une mission sur la régulation des prix agricoles. La France organisera fin juin un G20 Agriculture dédié à cette priorité. Plusieurs pistes devraient y être explorées les politiques de stockages, la transparence des marchés, des outils assurantiels développés par les institutions financières internationales pour que les pays puissent se protéger de la volatilité des prix. Une telle réflexion est indispensable et urgente. La volatilité du prix des matières premières pèse sur la croissance mondiale et celle des prix agricoles contribue à l’insécurité alimentaire, dans laquelle vit aujourd’hui une personne sur six. La reprise mondiale peut aujourd’hui s’accompagner de nouvelles tensions sur les marchés des matières premières. Le cours du pétrole est en hausse. La sécheresse de l’été dernier en Russie et les inondations en Australie, quatrième exportateur mondial de blé, peuvent également faire craindre une nouvelle crise alimentaire, qui se traduirait déjà par une augmentation des prix des céréales et du sucre, malgré de bonnes récoltes en Asie et en Afrique. Ces options avancées pour diminuer la volatilité du prix des matières premières ne semblent pourtant pas non plus séduire les partenaires de la France. Certains se montrent d’emblée hostiles à l’objectif d’une plus grande régulation des marchés, comme le Brésil et les Etats-Unis, et ce même pour les matières premières agricoles. 2. 3 - LA CREATION D’UN SOCLE DE PROTECTION SOCIALE UNIVERSEL Lors du premier sommet conjoint de leur histoire, qui s’est tenu à Oslo en septembre dernier, le FMI et l’OIT ont confié à un groupe présidé par l’ancienne président du Chili Michelle Bachelet et qui comprend notamment Martin Hirsch une réflexion sur la création d’un socle de protection sociale universel social protection floor. L’idée est que 75 % de la population mondiale ne bénéficie pas d’un plancher de garanties sociales minimales lui permettant de faire face aux risques de la vie. L’objectif est de définir un paquet de garanties de base pour les pays les moins avancés, dont le financement serait assuré par la communauté internationale. 2. 4 - LA REFORME DE LA GOUVERNANCE MONDIALE La France souhaite ouvrir plusieurs dossiers 1. Le renforcement du G20 lui-même L’Elysée cherche à vendre » l’idée d’un secrétariat pour améliorer la préparation et le suivi de ses travaux, aujourd’hui assurés par l’administration nationale de la présidence tournante du G20. Certains membres, Etats-Unis en tête, sont réticents à une telle institutionnalisation, préférant conserver au G20 son caractère de club informel, privilégiant l’esprit initial des conversations au coin du feu » entre leaders politiques plutôt qu’une bureaucratisation multilatérale. Il est vrai que les relations personnelles que peuvent nouer les chefs d’Etat dans un tel cadre sont très importantes la création de liens de confiance est une des raisons du succès historique de l’Union européenne, et le G20 permet à cet égard des liens entre des chefs d’Etat qui se rencontraient peu le président français avait avant le G20 peu d’occasions de croiser son homologue indien, chinois ou brésilien. Toutefois, la taille du G20 et les membres de fait qui y siègent les chefs d’Etat, mais aussi les ministres des finances, les présidents des institutions internationales comme le FMI ou régionales comme l’Union européenne, soit au total plus de cinquante personnes rendent déjà difficiles ces relations au coin du feu ». L’Elysée cherche aussi à étendre les compétences du G20 au-delà des questions économiques et financières, avec en tête l’idée d’en faire le directoire de la globalisation ». Il y a d’ores et déjà ajouté le développement. Il a cherché un temps, après le fiasco du sommet de Copenhague, à y adjoindre la question climatique, le G20 devenant ainsi l’organe de gouvernance politique manquant à la négociation post-Kyoto. Les réticences sont très fortes, tant par les Etats hostiles à la régulation internationale Etats-Unis qu’au sein des administrations nationales les Trésors nationaux voyant d’un très mauvais œil l’intrusion de sujets non-financiers dans leur chasse gardée du G20. La légitimité du G20, si elle est très supérieure au G8, demeure partielle. S’est constitué un G 172 » tous les Etats non membres du G20 qui conteste l’érection du G20 en directoire du monde. Naturellement, la représentation exhaustive de tous les pays de la planète, comme à l’ONU, substitue la paralysie à l’illégitimité. Une solution serait de calquer le modèle des circonscriptions qui s’applique au sein du conseil d’administration du FMI les membres du G20 ne représenteraient pas qu’eux-mêmes mais une circonscription territoriale englobant plusieurs pays. Ainsi, le G20 pourrait conjuguer la légitimité d’une représentativité géographique exhaustive avec l’efficacité d’une réunion à un petit nombre. 2. L’articulation entre le G8 et le G20 L’émergence du G20, son extension à de nouveaux sujets le développement, posent la question du rôle du G8. Personne ne souhaite une substitution complète mais il faut naturellement éviter les redondances. La France souhaite focaliser le G8 sur trois axes les questions de sécurité, le partenariat avec l’Afrique, et les enjeux d’intérêt commun aux membres du G8 internet, croissance verte, chômage…. Les questions de sécurité restent les plus spécifiques au G8 Iran, Afghanistan, Pakistan, Proche Orient. La France a souhaité élargir l’agenda à la lutte contre le terrorisme en particulier contre les branches d’Al Qaïda dans le Sahel et la Somalie et contre les nouvelles routes transatlantiques de la cocaïne. Dans ce cadre, le Ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux, pourrait tenir une réunion ministérielle sur la lutte contre le trafic transatlantique de drogue » début mai 2011 à Paris. Ces travaux pourraient déboucher sur un plan d’action du G8 contre les trafics de drogues, des initiatives pour renforcer les capacités de surveillance des pays concernés, notamment sahéliens, et un meilleur échange des renseignements. 3. Le renforcement de la gouvernance internationale L’objectif français de régulation est adossé à une volonté de renforcement global de la gouvernance internationale. La réforme du FMI, entérinée au G20 de Séoul, est une étape importante triplement de sa capacité d’intervention en tant que pompier des crises » avec un capital porté à 750 Md$ ; diversification de ses outils d’intervention pour prévenir la contagion de la crise financière avec la création de facilités financières inconditionnelles, de nature assurantielle lignes de crédit flexibles, lignes de crédit de précaution ; mandat donné conjointement au Forum de stabilité financière pour élaborer la régulation financière de demain ; extension de sa compétence sur la surveillance des marchés financiers. La France souhaite aller plus loin et poursuivre la montée en puissance du FMI. Les questions climatiques nécessitent également une gouvernance. Pour la négociation le sommet de Copenhague, où quelques chefs d’Etat se sont retrouvés seuls, la dernière nuit, à rédiger eux-mêmes le communiqué final, démontre la défaillance du dispositif actuel. Mais aussi pour l’application des accords climatiques le protocole de Kyoto est un accord juridiquement contraignant mais sans mécanisme de sanction en cas de non-respect de ses obligations, sans tribunal pour juger de ce respect contrairement à l’OMC avec l’Organe de règlement des différends – ORD. La France milite pour une Organisation mondiale de l’environnement OME, même si elle n’ignore pas le rejet d’Etats comme les Etats-Unis ou la Chine, réticents à toute perte de souveraineté au profit d’une institution multilatérale. Mais elle a aussi envisagé d’élargir la compétence du G20 aux questions climatiques. Enfin, le G20 pourrait tenter de donner un nouvel élan à la réforme intérimaire du Conseil de sécurité des Nations Unies CSNU. Les négociations commencées en 2005 se sont rapidement retrouvées dans l’impasse. Seul un consensus a minima a pu être dégagé la nécessité d’élargir le Conseil pour renforcer sa légitimité. Une telle réforme exige pourtant le vote d’au moins deux tiers des parties à l’ONU, dont les cinq membres permanents. Or les positions semblent à ce stade irréconciliables. Les Etats-Unis, échaudés par les votes contre les sanctions à l’Iran, se limitent toujours à n’envisager que deux nouveaux membres permanents au Conseil, et dépourvus de droit de véto. Le G4, l’Allemagne, le Brésil, l’Inde et le Japon, plaident, pour leur part, en faveur d’un Conseil à 25 membres dont six rejoindraient les membres permanents, sièges auxquels ils postulent. Un front mené par l’Italie, l’Argentine et le Pakistan, rejette cette proposition et refuse toute création de nouveaux sièges permanents. Les pays africains, qui disposent de 51 voix sur 192, souhaitent deux sièges permanents. Malgré l’ampleur des divisions, la Présidence française vise un accord sur une réforme intérimaire sur la base d’une ouverture du Conseil de sécurité au G4 et à un pays africain, tout en leur laissant la possibilité de devenir membres permanents après dix ou quinze ans. 2. 5 - Commerce international, climat, développement, régulation financière les autres priorités de l’agenda Les discussions sur les autres enjeux globaux devraient également être assez âpres 1. Commerce Les pays émergents rechignant à traiter du commerce, et la conclustion du cycle de Dohac à l’OMC paraissant improbable, les discussions sont mal engagées. 2. Climat les Etats-Unis sont non coopératifs pour une discussion sur le climat dans la perspective du Sommet en Afrique du Sud. 3. Régulation financière l’agenda français prolonge également les travaux lancés sous la présidence coréenne sur la régulation financière et la lutte contre la corruption. 4. Développement La France a obtenu l’intégration des questions de développement dans le G20. C’est une avancée stratégique car elle devrait inciter les pays émergents Chine notamment à augmenter leurs contributions et à adopter de meilleures pratiques, dans un contexte où leurs méthodes sont jugées dommageables pour les pays récipiendaires et déloyales pour les donneurs traditionnels. 5. Financements innovants La Présidence vise également à promouvoir au G20 les financements innovants, enjeu sur lequel la France, assurant le secrétariat permanent du groupe pilote sur ces financements, est particulièrement mobilisée. Ces financements sont jugés indispensables pour répondre à l’ampleur des besoins du développement, pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement OMD comme pour lutter efficacement contre le changement climatique, et ce d’autant plus dans le contexte budgétaire difficile. Un premier financement a vu le jour avec la taxe sur les billets d’avion, initiée par Jacques Chirac c’est un réel succès politique symbolique, mais peu d’Etats l’ont adoptée et son rendement demeure limité 300 millions de dollars alors que la communauté internationale recherche 100 milliards pour le développement et autant pour le climat. La France propose la création d’une taxe sur les transactions financières internationales, dont la faisabilité a été démontrée par plusieurs rapports de la Commission européenne et du FMI. Cet objectif risque d’être également dur à atteindre dans la mesure où la France n’a pas encore réussi à rallier ses partenaires européens sur la question. Seule la Belgique a signé la déclaration proposée par la France en faveur de la création d’une telle taxe lors du Sommet de New York sur les OMD en septembre dernier. L’Espagne, le Portugal, la Norvège et le Commissaire européen au développement la soutiennent. Le Royaume-Uni, sans être désintéressé, n’est pas encore mobilisé, de crainte, entre autres, d’hypothétiques conséquences d’une telle taxe sur la City. L’Allemagne reste également encore à convaincre. Si le ministre des finances, M. Schauble, est favorable à l’affectation de la taxe au développement, la chancelière y reste réticente. In fine, la position européenne n’est toujours pas claire sur l’affectation de la taxe et tend à conditionner sa création à une acceptation au niveau mondial, ce qui risque d’être difficile à obtenir. Convaincre les autres partenaires du G20 devrait être encore plus délicat. Certains ont en effet une opposition de principe à la création d’une telle taxe, souvent assimilée à la taxe Tobin, comme les Etats-Unis et le Canada. La Chine et l’Inde demeurent dans une position attentiste. Seul le Brésil, et dans une moindre mesure le Japon, sont intéressés et ont rejoint la déclaration en faveur de la création de la taxe lors du Sommet de New York sur les OMD. 3 - LES LIMITES DE L’APPROCHE FRANÇAISE Les sujets de régulation mis sur la table par la présidence française font parfaitement sens. Ils méritent d’être soutenus. Malgré tout, on peut s’interroger à plusieurs titres sur l’approche de l’Elysée. 3. 1 - UN AGENDA GARGANTUESQUE TROP DE PRIORITES TUE LES PRIORITES La mise sur la table simultanément, face à des pays réticents et aux intérêts conflictuels, de tous les problèmes clés de la mondialisation est courageux. Mais il y a risque d’enlisement, faute de priorisation pour avancer réellement, il faut faire porter son effort sur un nombre limité de sujets. Si tous les sujets sont importants, aucun ne l’est en pratique. La présidence ne peut dépenser son crédit politique qu’une fois. Il nous paraît préférable de concentrer l’énergie politique et administrative de la présidence sur ses deux ou trois vraies priorités la réforme du SMI, la régulation des matières premières, la création d’un socle de protection sociale universel. 3. 2 - LA REFORME DU G20, PREALABLE A TOUTE AVANCEE SUR LE FOND Le G20 s’est révélé décisif en 2008-2009. Les sommets de Washington 2008, Londres et Pittsburgh 2009 ont été des succès. Mais ce qui a fait son succès pendant la crise – une instance de décision informelle capable de se réunir et de décider vite – est le ferment de son échec dans la période post-crise. Instance informelle, le G20 est par construction une institution faible. Faible capacité de décision il faut l’unanimité de tous ses membres. Dès lors, après la phase de crise où l’action collective était la seule solution, les intérêts nationaux divergents reprennent le dessus et menacent de paralyser le G20. Et faible capacité de mise en œuvre le G20 n’a pas de dents », il n’a aucun instrument d’action – ni instrument financier pas de budget G20, ni instrument juridique le G20 ne produit pas de normes, ni même un secrétariat administratif pour assurer la préparation et le suivi des réunions. Malgré tout, les institutions financières internationales et les institutions multilatérales FMI notamment, mais aussi comité de Bâle, Forum de stabilité financière, Banque mondiale, OCDE, ONU… servent de facto de levier d’action au G20. Le FMI, notamment, apparaît de plus en plus comme son bras armé. Dans ces conditions, l’idée de calquer la gouvernance du G20 sur le conseil d’administration du FMI mêmes membres, même système de représentation mondiale par circonscription paraît particulièrement fructueuse. 3. 3 - LA QUESTION EUROPEENNE FACE A LA PRESIDENCE DU G20 L’Europe peut interférer de plusieurs manières dans la gestion du G20 par la France. D’abord, toute réforme de la gouvernance internationale se heurtera à la question de la sur-représentation de l’Europe dans les instances mondiales. C’est vrai au G20 quatre pays européens France, Allemagne, Royaume Uni, Italie ; plus le président de l’Union, le président de la Commission, la présidence tournante de l’Union, le président de la BCE…, vrai au FMI, vrai au Conseil de sécurité des Nations Unies. C’est à l’Union européenne de débloquer la situation. Certains sujets sont de vrais serpents de mer par exemple, la fusion des sièges des Etats européens au FMI au sein d’un siège unique de l’Union avait été évoquée dès 1997 par… Dominique Strauss-Kahn, alors ministre des finances. Ensuite, la présidence doit trouver des relais à ses propositions, qui sont loin d’être consensuelles. Ces relais seront avant tout européens. Le passage en force, à l’énergie du forceps volontariste, avait été possible lors de la présidence de l’Union européenne par la France en 2008 les relations de confiance et de proximité avec les autres pays européens sont telles que nos partenaires peuvent ne pas faire obstacle au volontarisme élyséen. Ce ne sera pas le cas au G20 les positions sont trop divergentes, les relations de confiance sont à construire. A cet égard, l’attention portée à la coordination européenne par l’Elysée semble à ce jour encore faible par rapport aux initiatives prises par Gordon Brown lors de la présidence anglaise du G20 en 2009. Enfin, il est impératif que la zone euro soit capable de rassurer sur la crise de la dette souveraine qu’elle traverse. Sans assainissement crédible en Europe, il n’y aura pas de progrès possible sur le SMI l’Europe ne peut pas prétendre donner des leçons de régulation au monde si elle est elle-même empêtrée dans une crise majeure où toutes ses règles de gestion le pacte de stabilité ont été bafouées. CONCLUSION Avec la présidence du G20, Nicolas Sarkozy a naturellement des objectifs politiques domestiques en tête, à quelques mois de l’élection présidentielle, et est engagé dans un partenariat de travail avec celui DSK qui pourrait être son candidat rival. Ces objectifs sont d’ores et déjà en grande partie atteints ils passent par le faste médiatique du G20 de Cannes, la scansion de l’année à travers une série d’événements G20 G20 drogues, G20 produits alimentaires, G20 chefs d’entreprise… et le coup de génie de communication d’avoir confié des missions aux grands leaders du G20 Cameron, Medvedev, Merkel/Calderon qui rapporteront à la Présidence durant l’année. Mais si les objectifs du président de la République ne sont pas uniquement de politique interne, s’il cherche à obtenir des résultats réels de fond, alors plusieurs correctifs nous sembleraient utiles le recentrage sur deux ou trois enjeux, la priorité absolue donnée à la réforme du G20, une résolution des difficultés et irritants européens.
dernière modification de cette page le vendredi 22 juillet 2022 1721 Faces nationales par pays et par années d'adhésion à la zone €uro ALLEMAGNE [DE] entré en zone Euro en 1999 Pièces de 1, 2 et 5 centimes - Le rameau de chêne, rappel du motif ornant autrefois les pfennigs, illustre ces pièces. Ce graphisme est l'œuvre du professeur Rolf Lederbogen. Pièces de 10, 20 et 50 centimes - La porte de Brandebourg, symbole de la division passée mais aussi de la réunification allemande, constitue le motif choisi pour ces pièces. La perspective du dessin, signé Reinhard Heinsdorff, met en évidence la porte ouverte, mettant l'accent sur l'unification de l'Allemagne et de l'Europe. Pièces de 1 euro et 2 euros - Sur ces pièces figure l'aigle, symbole traditionnel de la souveraineté allemande, entouré des étoiles symbolisant l'Europe. Ce motif est l'œuvre de Heinz et Sneschana Russewa-Hoyer. Gravure sur tranche de la pièce de 2 euros EINIGKEIT UND RECHT UND FREIHEIT Unité, Droit et Liberté et une représentation de l'aigle fédéral. Des fonctionnaires et des experts en numismatique ont sélectionné trois graphismes pour les pièces allemandes en euros. AUTRICHE [AT] entré en zone Euro en 1999 La gentiane, issue de la série florale, rappelle le devoir écologique de l'Autriche et son rôle dans la mise en œuvre d'une politique communautaire de l'environnement. L'edelweiss, lui aussi issu de la série florale, rappelle le devoir écologique de l'Autriche et son rôle dans la mise en œuvre d'une politique communautaire de l'environnement. La primevère des Alpes, issue de la série florale, rappelle le devoir écologique de l'Autriche et son rôle dans la mise en œuvre d'une politique communautaire de l'environnement. Cathédrale Saint-Étienne, l'un des joyaux de l'architecture gothique viennoise et site touristique très populaire. Le Belvédère, l'un des plus beaux palais autrichiens de style baroque. C'est en ces lieux qu'a été signé en 1955 le traité d'État rétablissant la souveraineté de l'Autriche, son nom devenant synonyme de liberté. Palais de la Sécession à Vienne, symbole de la naissance de l'Art nouveau en Autriche et de l'avènement d'une nouvelle ère. Il représente un pont jeté vers une nouvelle ère monétaire. Effigie de Wolfgang Amadeus Mozart, célèbre compositeur autrichien, en hommage à la culture musicale du pays. Portrait de la pacifiste Bertha von Suttner, qui a symbolisé les efforts en faveur de la paix déployés par l'Autriche pendant plusieurs décennies. Gravure sur tranche de la pièce de 2 euros 2 EURO *** répété quatre fois, orienté alternativement de bas en haut et de haut en bas. L'Autriche a décidé de produire une série de pièces représentant des fleurs, des styles architecturaux et des personnages éminents de son histoire. Les dessins ont été choisis par un panel national et soumis à une enquête d'opinion. Ils ont été conçus par l'artiste autrichien Josef Kaiser. BELGIQUE [BE] - Type 1 1999 à 2007 entré en zone Euro en 1999 La première série représente l’effigie du Roi Albert II sur la partie interne des pièces, tandis que le monogramme royal un A » majuscule couronné placé entre douze étoiles, symbolisant l’Europe, et l’année d’émission apparaissent sur la partie extérieure des pièces Le graphisme des pièces en euros de la Belgique est l’œuvre de Jan Alfons Keustermans, directeur de l’Académie municipale des Beaux-Arts de Turnhout. BELGIQUE [BE] - Type 2 à partir de 2008 entré en zone Euro en 1999 La Belgique a légèrement modifié le graphisme de ses pièces en 2008 pour se conformer aux orientations de la Commission européenne. Les pièces de la deuxième série représentent également l’effigie du Roi Albert II, mais le monogramme royal et l’année d’émission figurent désormais sur la partie interne des pièces, de même que la marque d’atelier et le code pays de la Belgique BE ». Le graphisme des pièces en euros de la Belgique est l’œuvre de Jan Alfons Keustermans, directeur de l’Académie municipale des Beaux-Arts de Turnhout. CHYPRE [CY] entré en zone Euro en 2008 Les pièces de 1, 2 et 5 centimes représentent le mouflon, espèce de moutons sauvages répandue à Chypre, qui est le symbole de la faune de l'île. Pièces de 10, 20 et 50 centimes - Elles représentent le bateau de Kyrenia, navire de commerce datant du IVe siècle av. qui symbolise l'histoire maritime de Chypre et son importance en tant que place commerciale. Pièces de 1 euro et 2 euros - Elles représentent une idole cruciforme datant de la période chalcolithique 3000 av. Cet exemple caractéristique de l'art préhistorique de l'île illustre la place de Chypre au coeur de la civilisation et de l'antiquité. CITE DU VATICAN [VA] - Type 1 2001 à 2004 entré en zone Euro en 1999 Gravure sur tranche de la pièce de 2 euros 2*, répété six fois, orienté alternativement vers le haut et vers le bas. La première série, à l’effigie de feu sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, a été mise en circulation entre 2002 et 2005. CITE DU VATICAN [VA] - Type 2 2004 à 2005 entré en zone Euro en 1999 Gravure sur tranche de la pièce de 2 euros 2*, répété six fois, orienté alternativement vers le haut et vers le bas. La deuxième série, qui a été mise en circulation en juin 2005, représente les armoiries du cardinal camerlingue, le chef d'État intérimaire de l'État de la Cité du Vatican, portant l'emblème de la Chambre apostolique dans la partie supérieure. Les termes SEDE VACANTE » forment un quasi demi-cercle le long du bord supérieur gauche de la partie interne. Le millésime, MMV », apparaît en chiffres romains le long du bord droit de la partie interne. La marque d'atelier R » se trouve entre les armoiries et le millésime. L'initiale du prénom et le nom de la dessinatrice, D. LONGO », figurent sur le côté inférieur gauche le long du bord de la partie interne. Les initiales du graveur apparaissent du côté inférieur droit du dessin le long du bord de la partie interne MAC inc » pièces d'un centime et de 20 centimes ; LDS inc » 2 centimes et 50 centimes ; ELF inc » 5 centimes et 1 euro ; MCC inc » 10 centimes et 2 euros. Douze étoiles situées dans un quasi demi-cercle figurent sur la moitié supérieure de l'anneau extérieur. Les mots CITTA' DEL VATICANO » forment un demi-cercle dans la partie inférieure de l'anneau extérieur. CITE DU VATICAN [VA] - Type 3 à partir de 2006 entré en zone Euro en 1999 Gravure sur tranche de la pièce de 2 euros 2*, répété six fois, orienté alternativement vers le haut et vers le bas. La troisième série, émise en avril 2006, représente Sa Sainteté le pape Benoît XVI et comporte la légende CITTÀ DEL VATICANO ». À la droite du portrait apparaissent le millésime 2006 » et la marque d’atelier R ». À la gauche figurent les initiales » de la dessinatrice. ESPAGNE [ES] - Type 1 1999 à 2009 entré en zone Euro en 1999 Pièces de 1, 2 et 5 centimes - Joyau de l'art roman espagnol, la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui est également l'un des plus célèbres lieux de pèlerinage au monde, constitue le motif de ces pièces. Celles-ci montrent la monumentale façade de l'Obradoiro, splendeur de l'architecture baroque, édifiée à partir de 1667 par José del Toro et Domingo de Andrade. Elle a été achevée au XVIIIe siècle par Fernando Casas y Novoa. Pièces de 10, 20 et 50 centimes – Portrait de Miguel de Cervantes, père de la littérature espagnole. Cette pièce symbolise l'universalité de l'écrivain et de son œuvre ». Pièces de 1 euro et 2 euros – Effigie du Roi Juan Carlos Ier de Borbón y Borbón. Gravure sur tranche de la pièce de 2 euros 2**, répété six fois, orienté alternativement de bas en haut et de haut en bas. Le chef du gouvernement espagnol de l'époque, M. José María Aznar, a présenté une série de pièces comportant trois motifs nationaux distincts, représentant des personnalités et des sites espagnols célèbres. ESPAGNE [ES] - Type 2 à partir de 2010 entré en zone Euro en 1999 Pièces de 1, 2 et 5 centimes - Joyau de l'art roman espagnol, la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui est également l'un des plus célèbres lieux de pèlerinage au monde, constitue le motif de ces pièces. Celles-ci montrent la monumentale façade de l'Obradoiro, splendeur de l'architecture baroque, édifiée à partir de 1667 par José del Toro et Domingo de Andrade. Elle a été achevée au XVIIIe siècle par Fernando Casas y Novoa. Pièces de 10, 20 et 50 centimes – Portrait de Miguel de Cervantes, père de la littérature espagnole. Cette pièce symbolise l'universalité de l'écrivain et de son œuvre ». Pièces de 1 euro et 2 euros – Effigie du Roi Juan Carlos Ier de Borbón y Borbón. Gravure sur tranche de la pièce de 2 euros 2**, répété six fois, orienté alternativement de bas en haut et de haut en bas. En 2010, l'Espagne revoir la conception de ses faces nationales afin de se conformer aux lignes directrices communes recommandées par la Commission européenne, qui a été approuvée par les conclusions du Conseil du 10 Février 2009. Les nouvelles faces nationales continueront à porter la même effigie de Sa Majesté le Roi Juan Carlos I, mais la marque de l'année seront désormais figurer dans la partie interne de la pièce, avec la marque d'atelier et le nom du pays émetteur. Les douze étoiles de l'anneau extérieur va maintenant apparaître comme sur le drapeau européen, sans surélévation autour d'eux. Des pièces des années précédentes comportant la vieille conception restent valables. Source Journal officiel de l’Union européenne ESTONIE [EE] entré en zone Euro en 2011 Le graphisme de la face nationale de l’ensemble des pièces en euros de l’Estonie est identique. Il représente une carte géographique de l'Estonie et le mot Eesti » signifiant Estonie ». FINLANDE [FI] entré en zone Euro en 1999 Pièces de 1, 2, 5, 10, 20 et 50 centimes - Elles montrent un lion héraldique qui est une reproduction d'une œuvre du sculpteur Heikki Häiväoja. Ce symbole a été présent sous des formes différentes sur plusieurs pièces finlandaises pendant de nombreuses années, notamment sur les pièces de 1 markka entre 1964 et 2001. L'artiste Pertti Mäkinen est l'auteur du motif représentant l'envol de deux cygnes. Ce dessin avait été présenté lors du concours organisé pour la conception d'une pièce commémorant le 80e anniversaire de l'indépendance de la Finlande. Baie et fleur du petit mûrier, dessinées par Raimo Heino. Gravure sur tranche SUOMI FINLAND * * * , où * représente une tête de lion. La Finlande a sélectionné trois motifs s'inspirant de ceux figurant autrefois sur les pièces finlandaises. FRANCE [FR] entré en zone Euro en 1999 Pièces de 1, 2 et 5 centimes - Portrait d'une nouvelle Marianne, jeune et féminine, aux traits volontaires, qui incarne le souhait d'une Europe solide et durable. Ce motif est signé Fabienne Courtiade, graveuse à la Monnaie de Paris. Pièces de 10, 20 et 50 centimes – Le thème de la Semeuse est une constante de l'histoire du franc français. Signé Laurent Jorlo, ce graphisme moderne et intemporel est le symbole d'une France soucieuse de s'intégrer dans l'Union européenne ». Pièces de 1 euro et 2 euros – Dessiné par l'artiste Joaquim Jimenez, un arbre, évoquant la vie, la croissance et la pérennité, figure au centre d'un hexagone. La devise républicaine liberté, égalité, fraternité » entoure ce motif. Gravure sur tranche de la pièce de 2 euros 2**, répété six fois, orienté alternativement de bas en haut et de haut en bas. Plus de 1 200 dessins ont été présentés pour illustrer la face nationale des pièces françaises. Un jury, présidé par le ministre de l'économie et des finances, en a retenu trois, chacun étant attribué à certaines valeurs faciales. Ce jury était composé d'experts en numismatique, d'artistes, d'un ex-Commissaire européen Christine Scrivener, de membres du Parlement, du directeur des Monnaies Emmanuel Constans, du graveur Pierre Rodier, de représentants d'associations professionnelles et de l'actrice Irène Jacob. Leur choix s'est porté sur les dessins suivants GRECE [GR] entré en zone Euro en 2001 Ce motif représente une trirème moderne, datant de l'époque de la démocratie athénienne Ve siècle avant Ce navire de guerre imposant a régné sur les mers durant plus de 200 ans. century BC. Cette pièce évoque une corvette, type d'embarcation utilisée durant la guerre d'Indépendance grecque 1821-1827. Représentation d'un pétrolier moderne, reflet de l'esprit novateur de la marine grecque. Pièce à l'effigie de Rigas Féréos Velestinlis 1757-1798, qui fut un précurseur et une grande figure du siècle des Lumières grec, de même qu'un visionnaire et le héraut de la libération des Balkans de la domination ottomane. Cette pièce commémore Ioannis Capodistrias 1776-1831, homme politique grec et européen de premier plan. Il a été le premier gouverneur de la Grèce de 1830 à 1831 après la guerre d'Indépendance 1821-1827. Portrait d'Elefthérios Venizélos 1864-1936, l'un des hommes politiques grecs les plus illustres. Ce pionnier des réformes sociales, diplomate renommé, a joué un rôle essentiel dans la modernisation de l'État grec ainsi que dans la libération de la Grèce du Nord et des îles de la mer Égée. Chouette, reproduite à partir d'une ancienne pièce athénienne de 4 drachmes Ve siècle avant Scène provenant d'une mosaïque de Sparte datant du IIIe siècle après montrant l'enlèvement d'Europe par Zeus, métamorphosé en taureau. Personnage de la mythologie grecque, Europe a donné son nom au continent éponyme. Gravure sur tranche de la pièce de deux euros ΕΛΛΗΝΙΚΗ ΔΗΜΟΚΡΑΙΑ * République hellénique. Le ministre de l'économie et des finances et le gouverneur de la Banque de Grèce ont sélectionné les dessins pour les pièces grecques en euros parmi une série de propositions qui leur ont été soumises par un comité technique et artistique national. Le sculpteur Georges Stamatopoulos, parrainé par la Banque de Grèce, est l'auteur des dessins gagnants ; il a réalisé un graphisme distinct pour chaque valeur faciale. IRLANDE [IE] entré en zone Euro en 1999 Gravure sur tranche de la pièce de 2 euros 2**, répété six fois, orienté alternativement de bas en haut et de haut en bas. Le Gouvernement irlandais a retenu un seul motif national pour les huit pièces. Il montre la harpe celtique, symbole traditionnel de l'Irlande, assortie du millésime et du mot Eire » nom gaélique de l'Irlande. La harpe a été dessinée par Jarlath Hayes. ITALIE [IT] entré en zone Euro en 1999 Château Castel del Monte. Cette pièce montre le Môle Antonelliana, tour érigée en 1863 par Alessandro Antonelli. Cette pièce représente l'amphithéâtre Flavien, ou Colisée de Rome, dont l'empereur Vespasien commença la construction vers 75 après et qui fut inauguré par son fils, l'empereur Titus en 80 après Cette pièce évoque l'un des plus grands chefs-d'œuvre de l'art italien, qui est aussi l'un des plus célèbres du monde, la Naissance de Vénus, par Sandro Botticelli. Sculpture d'Umberto Boccioni, figure de proue de l'école futuriste italienne. Statue équestre de l'empereur Marc Aurèle. Cette pièce représente le célèbre dessin Proportions idéales du corps humain réalisé par Léonard de Vinci, exposé à la galerie de l'Académie de Venise. Portrait, réalisé par Raphaël, du poète Dante Alighieri, décorant l'aile du palais du Vatican Pape Jules II ». Gravure sur tranche de la pièce de 2 euros 2*, répété six fois, orienté alternativement de bas en haut et de haut en bas. En Italie, les dessins des pièces en euros ont été soumis à un comité technique et artistique national avant d'être présentés au public sur RAI UNO, la première chaîne de télévision publique. Un motif distinct, choisi parmi les chefs-d'œuvre artistiques de l'Italie, a été retenu pour chaque valeur faciale. LETTONIE [LV] entré en zone Euro en 2014 Pièces de 1, 2 et 5 centimes petites armoiries de la République de Lettonie. Le graphiste est Laimonis Šēnbergs. Pièces de 10, 20 et 50 centimes grandes armoiries de la République de Lettonie. Le graphiste est Laimonis Šēnbergs. La pièce de 1 euro représente une jeune femme lettone en costume traditionnel. À l’origine, ce motif a été utilisé en 1929 sur la pièce d’argent de 5 lats. La pièce a été dessinée par Guntars Sietiņš. La pièce de 2 euros représente une jeune femme lettone en costume traditionnel. À l’origine, ce motif a été utilisé en 1929 sur la pièce d’argent de 5 lats. La tranche de la pièce comporte l’inscription DIEVS * SVĒTĪ * LATVIJU QUE DIEU BÉNISSE LA LETTONIE. La pièce a été dessinée par Guntars Sietiņš. LITUANIE [LT] entré en zone Euro en 2015 Visuels et informations à venir ... LUXEMBOURG [LU] entré en zone Euro en 1999 Gravure sur tranche de la pièce de 2 euros 2**, répété six fois, orienté alternativement de bas en haut et de haut en bas. D'un commun accord entre la Maison Souveraine et le Gouvernement luxembourgeois, la face nationale luxembourgeoise des pièces en euros a été conçue par l'artiste Yvette Gastauer-Claire. Toutes les pièces sont frappées à l'effigie de Son Altesse Royale, le Grand-Duc Henri. Elles comportent l'année d'émission et la légende Luxembourg écrite en luxembourgeois Lëtzebuerg ». MALTE [MT] entré en zone Euro en 2008 Pièces de 1, 2 et 5 centimes - Elles représentent l'autel du temple mégalithique de Mnajdra, édifié vers 3600 av. sur une hauteur surplombant la mer. Pièces de 10, 20 et 50 centimes - Elles montrent les armoiries de Malte, un écu comportant une représentation héraldique du drapeau national de Malte, surmonté d'une couronne murale représentant les fortifications de Malte et signifiant son statut de cité. L'écu est entouré, à gauche, par un rameau d'olivier et à droite, par une feuille de palmier. Ces symboles de paix, que l'on associe traditionnellement à Malta, forment une couronne liée à sa base par un ruban portant l'inscription "Repubblika ta' Malta" République de Malte. Pièces de 1 euro et 2 euros - Ces pièces représentent l'emblème utilisé par l'Ordre souverain de Malte. Sous le règne du grand maître de l'ordre, de 1530 à 1798, la croix à huit pointes devint le symbole de l'île. De nos jours, elle est souvent désignée sous le nom de croix de Malte. MONACO [MN] - Type 1 2001 à 2005 entré en zone Euro en 1999 Gravure sur tranche de la pièce de 2 euros 2* *, répété six fois, orienté alternativement de bas en haut et de haut en bas. La pièce de 2 euros représente le Prince Rainier III. Un double portrait de le Prince Rainier III et de le Prince Héréditaire Albert apparaît sur la pièce de 1 euro. Les pièces de 10, 20 et 50 centimes reproduisent le sceau du Prince. Les armoiries des Princes Souverains de Monaco figurent sur les pièces de 1, 2 et 5 centimes. MONACO [MN] - Type 2 à partir de 2006 entré en zone Euro en 1999 Les pièces de 1 euro et 2 euros représentent un portrait de le Prince Albert II. Le monogramme de le Prince Albert II apparaît sur les pièces de 10, 20 et 50 centimes. Sur les pièces de 1, 2 et 5 centimes figurent les armoiries des Princes Souverains de Monaco. PAYS-BAS [NL] entré en zone Euro en 1999 Pièces de 1, 2, 5, 10, 20 et 50 centimes - La reine Béatrix est représentée de profil et la légende Béatrix, reine des Pays-Bas », en néerlandais, figure sur la circonférence des pièces. Pièces de 1 euro et 2 euros - La reine Béatrix est représentée de profil avec la légende Béatrix, reine des Pays-Bas » en néerlandais. Les douze étoiles sont disposées sur la moitié de la circonférence de la pièce. Gravure sur tranche de la pièce de 2 euros GOD * ZIJ * MET * ONS * que Dieu soit avec nous. Les Pays-Bas ont retenu deux graphismes élaborés par Bruno Ninaber van Eyben, qui représentent la Reine Béatrix. PORTUGAL [PT] entré en zone Euro en 1999 Pièces de 1, 2 et 5 centimes - Elles représentent le premier sceau royal de 1134 accompagné de la légende Portugal ». Pièces de 10, 20 et 50 centimes - Le sceau royal de 1142 est placé au centre du motif. Pièces de 1 euro et 2 euros - Châteaux et armoiries du Portugal entre les douze étoiles. Ce motif symbolise le dialogue, l'échange des valeurs et la dynamique de la construction européenne. Au centre figure le sceau royal de 1144. Gravure sur tranche de la pièce de 2 euros cinq armoiries et sept châteaux régulièrement espacés. Trois dessins différents ont été retenus à l'issue d'un concours national. Le graphiste Vítor Manuel Fernandes dos Santos, qui s'est inspiré des symboles historiques et des sceaux du premier roi du Portugal, Alphonse Ier Henriques, a remporté le concours avec les motifs suivants REPUBLIQUE DE SAINT MARIN [SM] entré en zone Euro en 1999 Sur les pièces de 1, 2 et 5 centimes figurent respectivement la troisième tour, la statue de la Liberté et la première tour. La pièce de 10 centimes est ornée de la Basilique de Saint-Marin. Saint-Marin, inspiré d’un tableau de l’École du Guerchin, est reproduit sur la pièce de 20 centimes. La pièce de 50 centimes représente les trois tours Guaita, Cesta et Montale. Les armoiries officielles de la République apparaissent sur la pièce de 1 euro. Le siège du gouvernement Palazzo Pubblico figure sur la pièce de 2 euros. Gravure sur tranche de la pièce de 2 euros 2*, répété six fois, orienté alternativement de bas en haut et de haut en bas. SLOVAQUIE [SK] entré en zone Euro en 2009 Les pièces de 1, 2 et 5 centimes représentent le mont Kriváň, situé dans les Tatras, qui est un symbole de la souveraineté de la nation slovaque, et l’emblème national de la Slovaquie. Les pièces de 10, 20 et 50 centimes montrent le château de Bratislava et l’emblème national de la Slovaquie. Les pièces de 1 euro et 2 euros représentent une double croix et trois collines, motif figurant sur l’emblème national de la Slovaquie. SLOVENIE [SI] entré en zone Euro en 2007 Sur cette pièce figure une cigogne. Cette pièce représente une borne frontière du duché de Karantania. Sur cette pièce apparaît un semeur. Cette pièce montre les plans du Parlement slovène dessinés par l’architecte Jože Plečnik, bâtiment qui ne fut jamais construit. Cette pièce représente des chevaux lipizzaner. Cette pièce reproduit le mont Triglav. Cette pièce est ornée de l’effigie de Primož Trubar, auteur du premier livre imprimé en slovène. Cette pièce représente le poète France Prešeren. Sur la tranche est gravé le mot S L O V E N I J A ». Voir aussi les faces communes à tous les pays
Blog Coulisses de Bruxelles»Blog Coulisses de BruxellesdossierREUTERS/Eric GaillardPour Jean-Luc Sauron, la relance de l’Union ne se fera pas à vingt-sept faute de vision commune. Pour ce professeur à l’Université de Paris-Dauphine, auteur d’un décapant Faites l’Europe, pas la guerre» éditions Gualino, 9 €, il faut être plus pragmatique et approfondir la coopération entre quelques pays en pariant sur le fait que l’Union suivra. Il estime aussi que la seule défense européenne concevable, c’est un financement communautaire de l’effort militaire de lREUTERS/Eric GaillardPour Jean-Luc Sauron, la relance de l’Union ne se fera pas à vingt-sept faute de vision commune. Pour ce professeur à l’Université de Paris-Dauphine, auteur d’un décapant Faites l’Europe, pas la guerre» éditions Gualino, 9 €, il faut être plus pragmatique et approfondir la coopération entre quelques pays en pariant sur le fait que l’Union suivra. Il estime aussi que la seule défense européenne concevable, c’est un financement communautaire de l’effort militaire de la France, ce pays ayant la seule armée apte à combattre au moins pour quelques vingt-sept chefs d’État et de gouvernement se réunissent demain à Malte pour évoquer l’avenir de l’Union après le Brexit. Alors que le sommet de Bratislava, en septembre, n’a débouché sur rien, peut-on attendre quelque chose de cette nouvelle réunion ? Ce sont des sommets d’attente avant les rendez-vous électoraux de mars aux Pays-Bas, de mai-juin en France et de septembre en Allemagne. Avant que le monde politique interne de l’Union ne soit à nouveau stabilisé, il ne faut pas s’attendre à décisions marquantes. C’est d’autant plus désespérant, que la présidence tournante de l’Union est exercée par Malte qui, ça n’est pas lui faire insulte, ne peut prétendre jouer un rôle sur la scène politique mondiale. L’Union est donc politiquement fragile alors qu’elle est confrontée à une donne géopolitique radicalement nouvelle, entre le libéralisme économique du président du parti communiste chinois, un pôle anglo-américain qui a toujours existé, mais qui s’affirme brutalement et la Russie qui poursuit un rêve euro-asiatique. En outre, le monde est devenu d’une instabilité époustouflante qui aurait dit il y a trois ans que les BRICS alors vantés comme les phares de la croissance mondiale auraient aujourd’hui quasiment disparu ? Le Brésil est en pleine déconfiture, la Russie, même si elle fait très peur, n’a pas résolu ses difficultés économiques et politiques, l’Inde est instable, etc. Le monde change de trimestre en trimestre et il devient très compliqué de construire des alliances et des ce monde instable, l’Union sait-elle ce qu’elle veut ?Les rêves de refondation sont totalement aberrants, car les États membres n'ont pas de vision commune de l'avenir de leur Union. On ne relancera pas la machine européenne à Vingt-sept, il faut l'admettre une bonne fois pour toutes. Il faut reconstruire sur un socle interétatique, entre quelques pays qui acceptent de se mettre en convergence et en concertation, sans pour autant se substituer à l'UE. Cela peut se faire soit entre l'Allemagne et la France, soit entre ces deux pays et le Benelux soit, enfin, entre l'Allemagne, la France et la Pologne. Cette consolidation d'une partie de l'Union stabilisera toute la construction veut dire qu’on négocie une série de traités bilatéraux ou multilatéraux à l’intérieur de l’UE ?Pas nécessairement. Paris et Berlin peuvent simplement décider que leurs gouvernements auront le même nombre de ministres, dotés des mêmes attributions, afin de travailler ensemble sur une série de dossiers et de législations convergentes afin de coordonner les politiques suivies dans les deux pays. Si ces deux pays qui représentent 50 % du PIB européen parviennent à harmoniser leur droit fiscal, leur droit de la consommation, leur droit social, par exemple, tout le monde suivra et cela redynamisera l’espace européen. Aujourd’hui, c’est le moins actif qui bloque tout le monde. Le grand schéma à Vingt-sept, ça ne marche plus on n’arrive plus à exécuter les politiques annoncées. Si on n’arrive pas à relancer la machine européenne, nous serons le champ de manœuvre du reste du monde, soumis à des stratégies d’influence contradictoires. Au passage, et contrairement à ce que croient les déclinistes, l’Europe reste le centre du monde c’est à travers nous que les puissances s’affrontent. Il faut donc que nous tirions parti de cette force pour influencer le monde. Le fait que l’administration Trump souhaite la disparition de l’UE ne va-t-il pas aider l’Union à se renforcer ? La brutalité du discours de Donald Trump recouvre une réalité américaine qu’on a souvent occultée les États-Unis ont toujours voulu un peu d’Europe pour contrebalancer les Soviétiques et éviter l’émergence de régimes révolutionnaires, mais pas trop d’Europe pour qu’on ne vienne pas leur manger la laine sur le dos. Or l’euro, par exemple, est vécu comme une contestation de la suprématie du dollar, ce qui est inacceptable pour eux. Trump dit clairement que l’Union aujourd’hui ne peut être qu’un marché et non un acteur politique et économique. Les Vingt-sept veulent faire de la défense européenne un nouveau projet mobilisateur. Est-ce sérieux ?Je ne crois pas à une armée européenne. Pour envoyer des gens combattre et mourir, il faut un gouvernement légitime. Or aujourd’hui il n’y a pas d’autorité européenne légitime en dehors des États. En Europe, il y a deux armées et demie, la Britannique, la Française et un peu l’Allemande. Mais une vraie armée est une armée qui se bat sur le terrain, ce qui n’est pas le cas de l’armée allemande. Avec le Brexit, il n’y a en réalité plus que la France qui se bat, non pas pour mener des opérations post-coloniales comme on a pu le dire ici ou là, mais pour protéger le continent européen, que ce soit au Mali, en Centrafrique ou en Syrie. Il faut donc que les Européens financent l’effort militaire de la France et que la France accepte dans son armée des citoyens européens la colonne vertébrale militaire de l’Europe est française, c’est la réalité. Est-ce que l’Europe est prête à accepter que la France remplace les États-Unis comme garant de sa sécurité ?Y a-t-il une alternative ? Qui nous protégera ? Les Russes ? Si les Européens financent l’effort militaire français, ils voudront pouvoir participer à la décision d’envoyer des troupes…On ne peut imaginer que ce soit le conseil des ministres de la Défense à Bruxelles qui décide d’engager l’armée française, il faut être sérieux. Et ce n’est pas parce qu’on paye qu’on a son mot à dire. Si les Allemands veulent décider, il faut qu’ils aient une armée en capacité de combattre.
2008 présidence française union européenne 2 euro faute de frappe